SÉJOURS DE RÉPIT

nous contacter au 06 29 95 13 21 ou associationvivens@gmail.com

responsable : Hélène LEYLAVERGNE

formée à la médiation asine (IFZ)

formatrice en bientraitance, éthique et déontologie, gestion du stress

licence de psychologie

docteur en droit

diplôme de sophrologue (ISRA)

formée à l'animation de groupes de paroles (école des parents de Paris)

 

 

DONS : un grand merci aux donateurs, l'association a besoin de vous !

 

Pour faire un don : virement sur le compte de l'association VIV'ENS :

RIB 14506 01510 72810983958 clé 07, doublé d'un mail.

Votre don fera l'objet d'un défiscalisation à hauteur de 66 %. Nous vous adresserons le reçu fiscal dès réception de votre mail nous précisant le don.

Pour 100 euros versés sur le compte de l'association, nous payez 34 euros après déduction fiscale. Un don de 2000 € vous coûte 680 €, etc.

Nous vous remercions pour votre aide précieuse, car le prix des séjours ne couvrent pas, et de loin, tous les frais générés par l'accueil des personnes en situation de handicap et la médiation animale que nous leur proposons chaque jour.

Les dons en nature sont également possibles (dons de foin et paille bio, dons de clôtures bois, fer ou électriques, dons de plantes et fleurs, dons de ruches et du matériel, dons de récupérateurs d'eau, etc.)

BENEVOLES : un grand merci aux 2 bénévoles permanentes et à tous les bénévoles qui viennent ponctuellement.

Nous recherchons des bénévoles pour l'accompagnement à la personne lors des périodes d'accueils et pour l'éducation des ânes et leurs soins (nécessaires tous les jours). Tous travaux de bricolage sont également les bienvenus.

Nous pouvons aussi travailler avec des stagiaires en formation "accompagnant éducatif et social".

 

 

 

PÉRIODES D'ACCUEIL :

 

Demandez nos disponibilités à associationvivens@gmail.com

Les réservations doivent être faites le plus tôt possible.

 

Les week-ends commencent souvent le vendredi à 17h et se terminent le dimanche à 16h.

En semaine, les personnes viennent souvent du lundi 10h au vendredi 16h.

 

Pour les personnes ayant besoin d'aide à la toilette durant leur séjour à la Maison d'Alto, l'ADMR de st symphorien de lay sera sollicitée pour l'organisation de ces soins et leur dossier de prise en charge. le règlement des aides à la douche se fera directement auprès de l'ADMR.

 

Les personnes doivent venir avec leurs draps (dessous et dessus), leurs serviettes éponges, un sac en tissus pour le linge sale, du gel hydroalcoolique, des masques si besoin.

Questionnaire à remplir pour toute demande de devis
Questionnaire adultes avant inscription.
Document Microsoft Word 60.0 KB

Hélène et Biscuit

Notre merveilleux chat, MIMI,  adoré par tant de personnes accueillies, nous a quitté le 23 juin 2023 à l'age de 17 ans. Petit Mimi restera toujours dans nos cœurs et il nous manque.

VIV'ENS : VIVre ENSemble

Depuis 2011, l'association Viv'ens a pour objet de favoriser le bien être des personnes accueillies  qu'elles soient en situation de handicap mental et/ou psychique ou situation sociale compliquée.

Les personnes ayant simplement besoin d'un répit peuvent aussi venir profiter du calme et d'une prise en charge totale (repas, sorties touristiques et culturelles, ménage, promenades, liens avec les animaux : chats, chien, ânes)

 

Elle propose :

- l'organisation de séjours sur le site du gîte "la maison d'Alto" pour les personnes en situation de handicap mental et/ou psychique et pour toute personne ayant besoin d'un accompagnement ponctuel ;

- l'organisation d'activités éducatives, créatives et touristiques pour les personnes en situation de handicap mental et/ou psychique et pour toute personne ayant besoin d'un accompagnement ;

 

les personnes accueillies peuvent bénéficier :

- en permanence de la médiation animale avec 4 ânes (Sothis, Tosca, Rigoletto et Biscuit), une gentille chienne Luna et les jeunes chats, TSUKI et TÉNOR ;

- des actions de sensibilisation à l'environnement écologique et local ;

- des promenades sur les chemins environnants, avec la chienne Luna et ou avec les ânes ;

- des sorties touristiques ;

- des animations sur place ;

- des ateliers de bricolage, entretien des locaux, aménagement des lieux pour l'accueil ;

- de la relaxation ou gestion du stress ou du trop plein d'émotions...

 

L'encadrement est important, souvent un encadrant pour 1, 2 ou 3 personnes ayant besoin d'un accompagnement, ce qui favorise l'écoute, le respect, l'adaptation au rythme et aux goûts de chacun (alors que c'est souvent 2 encadrants pour 12 personnes ailleurs...).

Le nombre de personnes qui se retrouvent en même temps sur le lieu d'accueil est très faible, 1 à 3 personnes, leur permettant ainsi de vraiment se ressourcer. (Ce sont 2 grandes différences avec les organisateurs de séjour classiques où ils sont souvent 12 personnes qui se retrouvent en même temps sur un même lieu, allant jusqu'à 120 personnes, avec une moyenne de 40 personnes par séjour...). Mais ceci a un coût financier très important pour l'association...

 

Présentation, objectifs et besoins de l'association VIV'ENS :

 

L’association VIV’ENS a pour activité principale l’organisation de séjours de courte durée pour les personnes en situation de handicap mental ou psychique, parfois associé de handicap moteur.

 

 

 

Des personnes nous sont confiées par des foyers de la région AURA et de la région parisienne. Personnes parfois alcoolisées, suicidaires, déprimées, agressives voire violentes : les éducateurs nous disent qu’avant le séjour, ils ne savaient plus quoi faire pour aider les personnes en question. A leur retour de séjour, certains ont envie de reprendre le travail, retrouvent le moral, ne sont plus agressifs, et retrouvent le sourire, pour quelques temps au moins.

 

Pourquoi un tel résultat remarquable ? L’équipe de salariés et bénévoles de l’association VIV’ENS met tout en œuvre pour respecter la personne accueillie, s’adapter à ses besoins, ses émotions, son rythme. Les activités proposées, individuellement adaptées, sont le support de valorisation des personnes, par des actions concrètes et une aide à la prise de conscience des capacités, qualités et compétences de chaque personne. Nous travaillons sur les valeurs, les relations inter personnelles, la citoyenneté, le respect de l’environnement, la responsabilisation de chacun et sa place dans la société.

 

Cela nous prend du temps, de l’énergie, du savoir être, de la patience, de l’écoute, la mise en place d’activités sur mesure et individualisées (CELA A UN COÛT FINANCIER AUSSI ET QUI N’EST PAS COMPENSÉ PAR LE PRIX DES SÉJOURS, c'est pourquoi les dons sont très importants et nous vous en remercions vivement. A noter que le département de la Loire refuse de nous aider malgré les 6 postes en cdi dont nous aurions besoin...).

 

Nous proposons une approche individuelle, valorisante, sécurisante.

 

Monsieur B. nous dit : « ici à La Maison d’Alto, je reçois de l’amour, alors que j’en ai manqué toute ma vie. Ici je me sens bien, c’est tranquille et vous me laissez ma liberté, même si vous ne me laissez jamais seul. Si je ne veux pas faire une activité, vous ne me l’imposez pas. Je me sens respecté. Lors de séjours vacances organisés par d’autres structures, je me suis senti humilié, considéré comme un gamin de 10 ans alors que j’en avais 48, c’était horrible, ils me forçaient à rester dans ma chambre en la fermant à clé, je ne pouvais pas sortir, et les éducateurs me parlaient mal, se fichaient de moi, et m’humiliaient. A la Maison d’ALTO, avec toi, Hélène et Marie Odile et votre équipe, je me sens toujours bien, tranquille, et on fait de belles sorties, qui ne sont jamais obligatoires, on me demande mon avis tout le temps, je me sens bien, et c’est ici que je veux passer mes vacances ».

 

 

En effet, à la Maison d’Alto, nous ne contraignons jamais les personnes à faire une sortie ou une activité. Pour cela, il nous faut suffisamment de personnel pour pouvoir faire de mini groupes d’activités différentes. A Noel 2019, pour 9 personnes accueillies, nous étions 5 dans l’équipe, ce qui a permis de diversifier nos propositions d’activités, et les personnes accueillies nous disent avoir vraiment apprécié cette liberté. Mais cela a un coût pour l’association ; Nos tarifs sont souvent inférieurs à ceux des organismes VAO (Vacances Adaptées Organisées) mais notre qualité d’accueil n’est pas comparable et les dépenses sont proportionnellement beaucoup plus importantes.  Je sais de quoi je parle puisque j’ai été directrice de séjours durant 4 ans pour 3 organismes VAO et j’ai pu constater que les conditions matérielles et les conditions de recrutement ou de formation du personnel ne permettent pas d’assurer des séjours dans de bonnes conditions de respect des vacanciers (c’est pourquoi, j’ai décidé d’arrêter de cautionner cela et de créer ma propre structure de séjours de répits, mais la qualité a un coût important que les recettes des séjours ne couvrent pas, nous avons besoin de votre soutien ou de mécènes).

 

J’ai aussi loué les deux maisons et bâtiments de la Maison d’alto à un organisme VAO de Lyon. Je n’étais pas dans l’équipe mais présente sur les lieux en tant que propriétaire. Là j’ai vu 13 vacanciers en moyenne autonomie pour certains, encadrés par seulement 2 animateurs. Les vacanciers étaient livrés à eux-mêmes la plupart du temps car les animateurs passaient leur temps pour les courses, la cuisine, le ménage, et très rarement pouvaient leur proposer une sortie, une activité ou des échanges individualisés. Ne voulant plus cautionner cela non plus, nous avons décidé de cesser aussi la location de nos bâtiments aux organismes VAO.

 

Je peux comprendre les organismes VAO car s’il fallait payer le temps administratif pour organiser les séjours (il faut compter six mois de travail à 2 à temps complet en amont pour un long séjour), et payer des animateurs qualifiés en nombre suffisant, le coût des séjours serait 4 fois supérieurs à ce que les vacanciers peuvent payer. La plupart des personnes en situation de handicap mental ou psychique ne pourraient pas partir en vacances). Les accompagnants lors des séjours VAO peuvent être rémunérés 20€ le journée de 11h...

 

L’association VIV’ENS, soumise aux mêmes difficultés, a choisi quand même de rémunérer  correctement les salariés recrutés en CDD (minimum au SMIC), de les former, de veiller toujours à leur comportement bienveillant. Et cela a un coût important, augmentant considérablement nos dépenses.

 

 

LE LIEU :

 

L’association VIV’ENS a aussi choisi de proposer un seul lieu d’accueil : "la Maison d'Alto", qui est ma maison et dont je suis propriétaire. Je mets gratuitement ma maison à disposition de l’association VIV’ENS.  Ce serait plus simple pour l'association de louer d’autres lieux et de placer une équipe nuit et jour pour assurer les séjours. Mais le coût serait beaucoup trop important (de l’ordre de 1000 euros par mois pour une location identique), l’association Viv’ens ne peut se le permettre à ce jour. Pourtant, nous espérons bien reproduire notre qualité d’accueil dans d’autres sites géographiquement bien placés et avec des animaux présents sur le site.

 

L‘association VIV’ENS a choisi de proposer comme activité principale sur le site de La Maison d’alto de la MEDIATION ANIMALE.  Les activités avec les animaux sont très appréciées par la plupart de nos personnes accueillies. 4 ânes apportent souvent un grand bien être et de la confiance à ceux qui les caressent ou se promènent avec eux. Une chienne très sociable et 2 chats ont aussi un rôle important pour les personnes qui viennent à la Maison, car elles prennent en charge les animaux et échangent avec eux. Le travail de médiation animale que nous proposons chaque jour, et tout au long de la journée, nécessite une compétence professionnelle, une attention et beaucoup de rigueur de la part de l’équipe. Je suis formée à la médiation animale et j’essaie de le transmettre à chaque encadrant qui vient dans l’équipe. Les animaux sont très appréciés par les personnes accueillies, nous pouvons faire un travail de valorisation et responsabilisation, un travail sur la confiance en soi, et les animaux leur donnent souvent beaucoup d’amour. Mais les animaux nécessitent beaucoup de travail, et notamment en dehors des séjours. Les animaux ont besoin de soins et de nourriture toute l’année, tous les jours. Cela constitue aussi des frais importants. La présence permanente des animaux est une spécificité de La Maison d’Alto et de l’accueil qui est proposé.

 

La Maison d’Alto peut être considérée à cet égard comme une « ferme thérapeutique ». Certes, nous ne mangeons pas nos animaux (ni les poules ni les canards présents sur le site) comme dans les fermes classiques, mais les animaux présents ont une place et un rôle fondamental dans le bonheur qu’ils apportent à nos personnes accueillies. Cela permet aussi de confier des tâches utiles à nos hôtes, car ils apprécient de s’occuper des animaux, de les brosser, de les nourrir, de nettoyer leur enclos, etc. Ces tâches leur permettent d’être utiles pour d’autres êtres bienveillants, de leur apporter des soins.

A titre d’exemple, un jeune de 13 ans nous était confié par l’aide sociale à l’enfance de l’Isère lors de plusieurs séjours. Ce jeune était suivi par un magistrat pour ses méfaits. J’avais accueilli ce jeune en passant beaucoup de temps avec lui. Je prenais soin d’être à l’écoute de ses émotions, de ses souffrances, de son mal être (il avait une vie familiale très complexe et violente), sans aucun jugement. Je lui ai proposé des activités avec les ânes, notamment de monter sur un âne (qui avait été maltraité dans le passé et donc était très peureux à l’égard des humains) que personne n’avait encore réussi à monter. J’ai accompagné ce jeune qui avait très envie de monter sur cet âne, c’était son objectif, son défi. Durant tout le séjour, ce jeune a fait preuve d’une grande patience (alors qu’il m’a été présenté comme incapable de gérer ses frustrations, très impatient et pouvant devenir très violent et insultant). Avec mon aide pour l’aider à gérer ses émotions (je suis sophrologue), il a pu, chaque jour un peu plus, mettre l’âne en confiance, l’approcher, le toucher, le caresser. Et le dernier jour, il a réussi à monter sur l’âne ; ensemble, dans une parfaire connivence, ils ont pu avancer sur le chemin de La Maison d’Alto, à mes côtés. Ce jeune était particulièrement fier d’avoir réussi ce défi, d’avoir pu mettre en œuvre toutes ses ressources dont lui-même semblait ne plus avoir conscience. J’ai pu faire un compte rendu très positif du comportement de ce jeune qui, à chaque séjour, fait preuve de gentillesse, de patience, de curiosité, de courage pour travailler en lien avec les animaux. Il aime aussi bricoler avec moi et participer à l’amélioration des bâtiments de La Maison d’Alto. Il a toujours demandé à revenir et m’appelle chaque année pour me demander de mes nouvelles et celles des ânes et de la chienne, il me donne aussi de ses bonnes nouvelles. L’assistante sociale de l’aide sociale à l’enfance de l’Isère me demandait souvent de venir installer une « Maison d’Alto » proche de chez eux car ils auraient beaucoup de jeunes à nous confier pour des séjours tellement bénéfiques pour eux.  

 

Oui nous avons pour projet de reproduire « La Maison d’Alto » sur d’autres lieux, et nous le ferons grâce à tous ceux qui accepteront de nous soutenir.

 

Oui, la médiation animale est une activité fondamentale proposée par l’association Viv’ens sur le site de La Maison d’Alto, mais cela a un coût financier important, c’est pourquoi nous sommes bien obligés d’intégrer ces frais dans le coût des séjours. Nous n’avons aucun autre financement malgré nos demandes au département de la Loire et à l’ARS, qui ont explicitement refusé de nous aider sur des postes de salariés qui nous permettraient de baisser le prix des séjours et de pérenniser l’équipe et de reposer un peu les bénévoles déjà essoufflés. Nous avons travaillé pendant plusieurs années avec des stagiaires ou des personnes en CDD. Aujourd’hui, nous souhaitons recruter des personnes en CDI (ce qui ne nous empêchera pas de former des stagiaires à la bienveillance, à la bientraitance et au respect inconditionnel des personnes accueillies), mais nous n'en avons pas les moyens financiers.

 

A noter que parmi le personnel encadrant, seuls les animateurs ont un contrat de travail. Marie Odile, qui a déjà un autre emploi à temps plus que complet, se charge bénévolement de toutes les factures de chaque séjour et de chaque contrat de travail. Nous ne pourrions pas embaucher une personne pour le travail administratif.

 

A titre personnel, je suis salariée depuis janvier 2021. Mes tâches sont principalement du travail administratif pour les devis, contrats, contacts mails et téléphoniques quotidiens, des fonctions d’accompagnement des personnes en situation de handicap, de soins permanents aux animaux, d’astreintes de nuit ; à noter que mon salaire ne couvre pas mon temps de travail réel, car seuls les temps d'accueil en journée me sont rémunérés, et jamais les nuits. Tous les temps administratifs ne sont pas rémunérés.

 

 

Cette qualité d’accueil est appréciée par 99 % des personnes qui découvrent La Maison d’Alto, toutes souhaitent revenir. Les foyers nous disent souvent que les personnes reviennent apaisées, joyeuses, avec l’envie de faire des choses, et souhaitent souvent mettre en place les techniques de tri ou de compostage, au sein même de leur foyer.

 

L’accueil des enfants :

 

-       Des assistantes sociales et éducateurs d’autres départements nous confient des enfants ayant des troubles qu’aucun organisme n’acceptent de gérer (autisme profond, comportements clastiques par exemple, mineurs qui sont pris en charge toute l'année en secteur psychiatrique).

 

-       Lorsque nous prenons en charge des enfants confiés par l’aide sociale à l’enfance, notre taux d’encadrement est au minimum d’un pour un et parfois de 2 pour un. Nous accueillons souvent un jeune ayant des troubles autistiques profonds ; afin de lui laisser une liberté de mouvement et de lui proposer un maximum d’activités, nous devons nous relayer 2 par 2 pour assurer son suivi de 8h du matin à 21h. Nous ne pouvons pas le laisser seul une seule seconde sinon il se met en danger. Le coût du séjour, bien qu’élevé, ne couvre pas tous les coûts induits par son accueil. La crise sanitaire ne nous a pas permis de l’accueillir à nouveau car nous manquons de financement pour le personnel et nous n’avons plus de trésorerie suite à la crise.

 

En résumé, les points forts de l’association VIV’ENS sont

 

-       La bienveillance et la bientraitance à chaque seconde pour toutes les personnes accueillies (cela a un coût financier, nécessite beaucoup d’énergie et de professionnalisme)

 

-       L’aspect thérapeutique de la médiation animale (les animaux représentent un budget important et nécessitent des formations du personnel)

 

-      Des bâtiments spacieux et dans lesquels la sécurité est assurée (présence d’un DUER régulièrement actualisé, formation du personnel à la vigilance à avoir vis-à-vis de tous les dangers présents sur le site (outil de jardinage, etc.). Les personnes sont au maximum deux par chambre, et peuvent être seules dans leur chambre à leur demande. Un bâtiment est aménagé pour être accessible aux personnes à mobilité réduite (le studio soprano) ou pour ceux qui souhaitent avoir une petite indépendance.

 

-       Un terrain clos et disponible de 12000 m2. La possibilité de participer au jardinage, avec des informations données sur la dimension citoyenne du jardinage bio. Une valorisation des personnes pour leur activité de jardinage. Le jardin mis à disposition est très utilisé et est un moyen d’apaisement et de valorisation des personnes. Un partenariat est parfois mis en place avec des foyers pour que les éducateurs viennent avec leurs résidents pour des activités en lien avec le jardinage bio.

 

-       L’association met aussi gratuitement à disposition d’une association roannaise les ânes et les bâtiments extérieurs (dépendances). Angélique, salariée de Phare en Roannais, (ancienne stagiaire en formation accompagnant éducatif et social à la Maison d’Alto) vient à la journée avec 5 personnes de son association. Ils disent apprécier les lieux, le calme, l’activité avec les ânes et l’accueil en général.

 

-       Des personnes accueillies par l’association VIV’ENS et prises en charge à chaque instant. Jamais elles ne sont livrées à elles-mêmes. Il y a toujours un encadrant présent avec elles, sauf si elles font la demande d’être seules un moment ou si la demande en est faite par le foyer. Je veille toujours à ne pas confondre besoin d’isolement pour être tranquille et « montée d’angoisse » avec un comportement en retrait. Dans ce cas-là, je propose un accompagnement pour diminuer l’angoisse, et souvent la supprimer (j’utilise la relaxation, la dé-focalisation des pensées internes, la gestion des émotions, l’ancrage, la re-positivation, etc., autant d’outils utilisés en sophrologie, qui est une de mes formations).

 

-       Un fil conducteur est proposé à toute l’équipe et j’y suis vigilante : aucun jugement négatif ne doit être prononcé sur nos personnes accueillies, et je demande aussi qu’il n’y ait pas d’ironie. De l’humour, oui, mais jamais d’ironie ; c’est-à-dire que je propose à l’équipe encadrante ou même aux résidents eux-mêmes de ne jamais se moquer les uns des autres, même « juste pour rigoler ». Car si ce n’est pas méchant de la part de l’auteur des propos ironiques, on ne connait pas l’histoire de vie de la personne qui reçoit ces propos, qui se fait moquer, et quelle résonance ils peuvent avoir sur l’image qu’elle a d’elle-même ou sur ses émotions ; ce principe de non jugement et de ne pas se moquer (pas d’ironie), semble très apprécié par tous nos hôtes.

 

-      Par ailleurs le respect inconditionnel des personnes est toujours mis en œuvre par l’équipe, à chaque moment de la journée et lors de toutes les activités (soins à la personne, animations, repas, du lever au coucher).

 

-       J’assure systématiquement l’astreinte de nuit, voire la veille de nuit quand cela est nécessaire (en plus de ma journée de travail).

 

-       Mise en pratique de l’écoute active (Carl Rogers notamment) auprès des personnes qui souhaitent nous parler. C’est-dire que je demande à mon équipe de ne pas être intrusif dans la vie des personnes accueillies, de ne pas leur poser de questions indiscrètes. En revanche, si elles souhaitent nous parler, nous les écoutons, mais sans leur donner de conseil (sauf si elles nous demandent), juste les écouter et reformuler leur propos.  Monsieur A. M. nous dit qu’à La Maison d’Alto, il y a beaucoup plus de compréhension de la part du personnel (et plus de liberté aussi).

 

-       Je propose de reconnaître leur émotion sans les juger. Si une personne se met en colère, je ne lui dis pas d’arrêter, au contraire je la reconnais dans sa colère et lui dis qu’elle a le droit d’être en colère. Puis je l’écoute. J’essaie de la rassurer si sa colère vient d’une peur. Pour résumer, à La Maison d’Alto, nous respectons les émotions des personnes accueillies, et essayons de les apaiser en leur donnant aussi des outils pour gérer eux-mêmes leurs futures émotions parfois explosives. Cela rejoint le caractère thérapeutique de notre accueil (même en dehors des animaux).

 

 

-       La qualité des repas : nous prenons soins de proposer toujours des repas équilibrés et complets (et bien sûr adaptés aux régimes de chacun). Le plus souvent, nous proposons des légumes bio et locaux (d’une maraichère bio du village notamment). Nous leur proposons parfois des repas sans viande en prenant soin qu’il y ait les quantités utiles de protéines végétales et de vitamines, en leur expliquant pourquoi nous pouvons diminuer la quantité de production de viande (pour la planète notamment, et au regard des conditions de vie dans les élevages industriels aussi), nous essayons de les initier à la citoyenneté par les choix alimentaires (respect du producteur, respect de la santé humaine et animale, respect de la planète, etc.) et cela a un coût car nos repas coûtent plus chers mais sont toujours très appréciés. Nous prenons soin de diminuer le sel et le sucre et utilisons les nombreux épices et aromates, notamment du jardin de la Maison d’Alto.

 

 

-      Les activités sont à la carte. Si certaines personnes préfèrent se reposer plutôt que sortir ou faire une activité que nous proposons, elles peuvent se reposer. L’équipe doit s’adapter aux personnes accueillies et non l’inverse, sans qu’aucune ne soit pénalisée. Cela implique suffisamment d’encadrants pour répondre à chaque besoin et cela à un coût.  Notre organisation est toujours modifiée et adaptée à leur besoin du moment, nous leur expliquons toujours l’intérêt de ce que nous leur proposons et recherchons leur assentiment. Quand ce n’est pas possible, nous nous adaptons, nous ne les forçons jamais, cela relève de la bienveillance.

 

-      Le nombre de personnes accueillies est limité. Exceptionnellement 6 personnes maximum à Noel réparties sur deux bâtiments, et le plus souvent toute l’année, 3 personnes maximum en semaine ou en week end. Parfois même l’accueil est individuel. Le petit nombre leur permet de mieux s’entendre avec les autres, de se sentir plus calmes, de pouvoir profiter pleinement de leur séjour. Mais bien sûr, cela n’est pas « rentable » financièrement, sans un bénévolat important, l’activité d’accueil ne pourrait pas avoir lieu.

 

 

-       Plus de liberté pour les personnes accueillies. Par exemple, une personne qui en fait la demande peut aller promener la chienne sur le chemin, faire 2 km en toute sécurité et en toute autonomie. Les personnes nous disent que cela leur fait du bien, de se sentir libre et d’être avec la chienne Luna (un border collie). Je peux assurer leur sécurité car le chemin est visible de la maison sur les 2 km. En cas de besoin, je peux les rejoindre rapidement en voiture.

 

Cette sensation de liberté laissée aux personnes accueillies est une dimension importante pour l’association VIV’ENS, même si elle nécessite de la part de l’équipe une évaluation permanente de la situation afin de ne pas les mettre en danger, cela nécessite aussi une vigilance discrète accrue et une organisation adaptée.

 

 

-       Un compte rendu détaillé est rédigé à la fin de chaque séjour à chaque fois qu’il nous est demandé. Celui-ci est souvent inclus dans le projet individualisé des personnes. Mon avis argumenté est parfois sollicité pour savoir si les personnes hospitalisées en psychiatrie ayant fait un séjour à La maison d’Alto pourraient ou non intégrer une maison d‘accueil spécialisée, un foyer de vie ou un autre établissement.

 

Nous demandons toujours aux personnes accueillies ce qu’elles ont pensé du séjour, ce que cela leur a apporté et si elle souhaite revenir.

 

 

-       Nous demandons aussi aux foyers ou services sociaux de nous faire un retour sur la qualité de l’accueil à la Maison d’Alto organisé par l’association VIV’ENS. En voici quelques exemples :

 

 

FOYER DES GRANGES – département 63 – par mail du 16 février 2020 :

« Bonsoir nous faisons suite à votre mail concernant les attentes quant aux qualités d'accueil et d'accompagnement des personnes que vous hébergez.

 

En étant objectifs il nous est difficile de tirer des conclusions car les personnes reçues ne peuvent émettre leurs opinions. Nous nous baserons juste sur les faits qui nous semblent connus et évaluables.

 

1.Nous tenons à vous dire que votre échange en ce qui concerne les informations est tout à fait correct, les transmissions de documents et les questions relatives aux adultes à accueillir se font sans difficulté.

 

2.Nous pouvons noter que votre site est accessible tant au niveau de l'extérieur que de l'intérieur et permet à des personnes à mobilité réduite voire de faible autonomie de pouvoir profiter d'un séjour.

 

3.Le taux d'encadrement est tout à fait acceptable et fait que nous laissons les personnes en toute confiance. La présence d'un veilleur de nuit assure aussi cette sécurité qui est indispensable.

 

4.Votre structure est la seule dans la région dont nous avons connaissance qui puisse héberger des personnes avec une autonomie relative.

 

5. Le lieu situé en pleine nature offre un cadre agréable.

 

Nous souhaitons que ce lieu d'accueil puisse exercer ses missions de façon pérenne car il offre la garantie de vacances sereines pour les personnes ».

 

   
 

 

FOYER LINE THEVENIN, LYON : « Mr P. est revenu de chaque week-end satisfait et reposé. Il a été satisfait des locaux, il dit qu’il dort bien, il s’est bien entendu avec chaque membre de l’équipe. Il est content de pouvoir jardiner et s’occuper des animaux ; c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle il aime venir à la maison d’Alto. Mr P. ne voit pas d’éléments négatifs à rapporter de ses séjours à la maison d’ALTO ».

Le 20 février 2020 »

 

 

L’avenir de l’association VIV’ENS :

 

Si l’agrément VAO en 2017 nous a permis de continuer l’accueil en attendant d’avoir des aides du département de la Loire pour financer les postes de salariés (aide jamais accordée), il n’était pas une fin en soi.

 

En 2020, nous décidons de ne plus solliciter cet agrément car les conditions de séjours VAO ne permettent pas de recruter des personnes de manière pérenne et ne permet pas d’assurer un accueil de qualité avec du personnel rémunéré à sa juste valeur.

 

L’association VIV’ENS n’organisera donc plus de séjours VACANCES ADAPTEES ORGANISEES (VAO). En revanche, elle peut continuer l’accueil de personnes en situation de handicap mental ou psychique, en réduisant le nombre d’encadrants car rémunérés cette fois-ci en CDD ou CDI à un taux horaire un peu plus élevé que le smic (et non plus en contrat d’engagement éducatif (CEE) qui permet un taux journalier à 20 ou 25 euros les 11h…).

Le coût d’un seul encadrant est donc à présent de 210 euros la journée de 14h…(une heure au SMIC coute 15 euros pour l’association viv’ens employeur).

 

Seules une à 3 personnes pourront être prises en charge, et sur des séjours en week-end ou en semaine du lundi au vendredi et 11 jours maximum par mois à 14h d’accompagnement minimum par jour, ce qui correspond à 20 jours de travail classique à 35 h/semaine. Le travail administratif se fera sur les autres périodes, sans rémunération non plus.

 

Le recrutement de salarié sera exceptionnel étant donné le coût d’un salaire chargé en CDD. A moins que des partenaires nous soutiennent…

 

Je serai le plus souvent seule pour accueillir les personnes, Marie-Odile Nicoud pourra de temps en temps venir en renfort, mais son travail à Lyon la rend peu disponible pour cette activité d’accueil.

 Nous envisageons sur fin 2023 et 2024 de former une personne motivée en contrat d'apprentissage.

 

 

NOS BESOINS :

 

Il nous faudrait avoir la possibilité de solliciter l’aide des fondations ou entreprises sur des postes de dépenses bien précis (aide pour l’aménagement des locaux pour favoriser l’accessibilité, aide pour l’entretien des animaux, aide pour l’entretien des bâtiments, aide pour acheter du matériel spécifique, aide pour un véhicule adapté, etc.).

 

Il nous faudrait pourvoir recruter 7 autres personnes (encadrants, factotum, personnel de service et cuisine, et dans l’idéal un maraicher bio pour l’activité pédagogique de jardinage et production maraichère avec les personnes accueillies). Pour cela, seules les collectivités publiques peuvent aider l'association en finançant les postes en CDI (1 poste au SMIC coute 30000 € /an, 2 postes seraient un minimum vital soit 60 000 €/an).

 

Il nous faudrait une mise en réseaux avec des partenaires qui pourraient nous soutenir afin de pouvoir pérenniser notre activité qui répond à une forte demande sur tout le territoire.

 

Notre objectif serait aussi de pouvoir reproduire notre type d’accueil sur d’autres lieux, d’autres départements, avec les mêmes exigences de valorisation et considération inconditionnelle des personnes accueillies, dans le respect de l’environnement et des animaux.

 

Hélène Leylavergne

 

Responsable de l’accueil à la Maison d’Alto

 

Texte rédigé en décembre 2020 et modifié et complété ensuite plusieurs fois par Hélène Leylavergne

 

L'association viv'ens signe le CONTRAT D'ENGAGEMENT RÉPUBLICAIN.

Le contrat d’engagement républicain exige le respect, par les associations et fondations concernées, de sept engagements :
- le respect des lois de la république : ne pas entreprendre ni inciter à aucune action manifestement contraire à la loi, violente ou susceptible d’entraîner des troubles graves à l’ordre public, ne pas se prévaloir de convictions politiques, philosophiques ou religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant leurs relations avec les collectivités publiques, ne pas remettre en cause le caractère laïque de la République ;
- la liberté de conscience : respecter et protéger la liberté de conscience de leurs membres et des tiers, s’abstenir de tout acte de prosélytisme abusif exercé notamment sous la contrainte, la menace ou la pression ;
- la liberté des membres de l’association : respecter leur liberté de s’en retirer et leur droit de ne pas en être arbitrairement exclu ;
- l’égalité et la non-discrimination : respecter l’égalité de tous devant la loi, ne pas opérer de différences de traitement fondées notamment sur le sexe, l’orientation sexuelle, l’appartenance réelle ou supposée à une ethnie, une prétendue race ou une religion qui ne reposeraient pas sur une différence de situation objective en rapport avec leur objet statutaire, ne pas cautionner ou encourager ces discriminations, lutter contre toute forme de violence à caractère sexuel ou sexiste ;
- la fraternité et prévention de la violence : agir dans un esprit de fraternité et de civisme, ne pas provoquer à la haine ou à la violence envers quiconque et à ne pas cautionner de tels agissements, rejeter toutes formes de racisme et d’antisémitisme ;
- le respect de la dignité de la personne humaine : n’entreprendre, ne soutenir, ni cautionner aucune action de nature à porter atteinte à la sauvegarde de la dignité de la personne humaine, respecter les lois et règlements destinés à protéger la santé et l’intégrité physique et psychique de ses membres et de ses bénéficiaires, ne pas mettre en danger la vie d’autrui, etc. ;
- le respect des symboles de la république : respecter le drapeau tricolore, l’hymne national et la devise de la République.

L'association Viv'ens assure le bien être des personnes accueillies, leur garantit respect, sympathie, bienveillance à chaque instant de leur séjour.

 

Ci-dessous : Hélène et Biscuit, un des 4 ânes de la Maison d'Alto

 

Séjours pour personnes en situation de handicap mental et/ou psychique

 

L'association Viv'ens organise des séjours de courte ou moyenne durée pour des groupes de 1 à 3 personnes maximum en situation de handicap mental et/ou psychique sur le site de la Maison d'Alto. En week-end, en semaine, pour des séjours de RÉPIT, en partenariat avec le réseau national Accueil PAYSAN. Jardinage bio, entretien du verger bio, médiation animale chaque jour. 

Les personnes doivent venir avec leurs draps (dessous et dessus), leurs masques (deux par jour), leurs serviettes éponges, un sac en tissus pour le linge sale, du gel hydroalcoolique.

 

Tarif : Devis sur demande selon l'autonomie : associationvivens@gmail.com

 

Pour information, tout don à l'association VIV'ENS est défiscalisé à hauteur de 66 %. Toute l'équipe vous remercie pour vos dons ...Demandez le rib de l'association à associationvivens@gmail.com.

Un grand merci à vous pour votre générosité, grâce à vous, les séjours peuvent continuer à la Maison d'Alto.

 

 

 

 

Présentation de l'accueil social à la Maison d'Alto
Presentation Accueil Social La Maison
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Galerie photo de l'accueil social

par l'association Viv'ens à la Maison d'Alto

Accessibilité

Le site de La Maison d'Alto est composé de la maison principale (110m2) et du studio Soprano (50m2) : de plain pied, il est accessible aux personnes à mobilité réduite. La douche est à l'italienne (pas de marche).

Toutes les salles de bain et sanitaires des deux maisons sont équipés de barres d'appui.

Du matériel est à disposition, sur demande : chaises de toilette, chaise-douche, déambulateur, rehausseur WC. Ces 2 bâtiments sont à ce jour, mis gratuitement à disposition de l'association VIV'ENS par Hélène Leylavergne.

 

 

 

Un grand merci à FRANCE BLEUE pour son soutien et son émission d'octobre 2022 sur l'association VIV'ENS

 

labellisé accueil social